Entre le 6e et le 7e étage... il n'y a qu'un pallier et deux escaliers [PV Cumuls Magnus]

Dans certaines situations, le stress lié à la peur d'être en retard peut souvent empiré tout, surtout quand il y a des points pour les maisons qui se jouent sur les retrads. Le cas actuel de Léandre en était un exemple parfait. Puisqu'elle avait refusé de faire comme tout le monde, elle avait donc passé d'une situation vivable à infernale. Pourtant tout avait commencé de façon assez simple.

Ce matin, elle c'était levé plus tôt que la normale pour avoir le temps de s'entrainer à la danse un peu avant d'aller déjeuner dans la Grande Salle. Il faut dire que, malgré son talent inné, ce n'est pas le genre de chose qui reste si on ne cherche pas à l'entretenir de temps en temps si ce n'est pas à tous les jours. Alors elle est descendu dans la cour intérieur avec la fontaine qui se situe juste au pied de la tour de l'horloge au pendule immense et juste avant le pond couvert qui mène au cercle de menhirs. Pendant une heure, elle c'était pratiquer en refaisant les mouvements de bases. Puis, voyant que le soleil commençait à être assez haut dan le ciel elle est retourné vers le dortoir des Serdaigles au 7e étage pour se changer avant de descendre pour aller manger.

Le problème survint lorsqu'elle remarqua à quel point il lui restait peu de temps pour manger avant le début des cours matinaux. Du coup, Léandre décida de passer par un raccourcis et de ne pas prendre les escaliers principaux par où tout le monde passe.

Ce fut une mauvaise idée. Très très mauvaise.

Les escaliers de se château ont la fâcheuse habitude de bouger lorsqu'ils le veulent seulement et alors que la jeune semi-vélane venait de descendre le premier escalier qui menait au 6e étage et qu'elle posait le pied sur le pallier la séparant du second, celui-ci décida de bouger en même temps que le second escalier. Léandre se retrouva donc coincé sur le pallier de pierre, sans escalier pour descendre et cherchant un moyen pour ramener l'escalier vers elle.

Léandre cogita au moins un bon 20 minutes avant d'abandonner et de décider d'appliquer la solution la plus logique dans une situation pareil. Elle s'assit sur le pallier, ses jambes se balançant dans le vide à un rythme régulier et se mit à attendre qu'un des escaliers décide de bouger...

Lorsque l'être humain atteint un certain seuil de dépression et d'ennui, tout, à ses yeux, peut devenir quelque chose d'intéressant. Tout peut devenir un passe-temps pour le tirer de cet ennui. En l'occurrence, et dans le cas de Léandre, le passe temps trouver consistait à compter le nombre de dalle qu'il y avait dans le mur devant elle. La jeune vélane était rendu à sa septième tentative pour toute les compter.

- Mille trois cent quatre vingt dix... Mille trois cent quatre vingt onze... Mille trois cent quatre vingt douze, murmurait-elle d'une voix monotone et ennuyer.

Puis, soudainement, une voix s'éleva et s'adressa à elle. Sur le coup, Léandre sursauta et manqua de faire un plongeon dans le vide. Elle avait perdu depuis un bon moment l'espoir que quelqu'un la trouve... En effet elle avait cessé d'espérer après la première heure, durant la deuxième heure elle avait encore chercher un moyen de descendre, mais elle revenait sans cesse à la même conclusion qu'au début. Après la troisième heure, elle c'était résigner et avait commencé à compter les dalles.

La jeune Serdaigle tourna la tête de gauche à droite, mais elle ne vit personne... ce qui était plutôt logique puisque les escaliers n'était toujours pas revenu, il ne pouvait donc pas y avoir de gens sur le palier autre qu'elle. Puis, elle pencha la tête vers l'avant, ses yeux se déplaçant de pallier en pallier pour trouver la source de la voix. Source qu'elle trouva au sixième étage. Si elle se fiait à ses vêtements c'était un Poufsouffle et un préfet en plus si elle se fiait à ses dire. Donc, il était soit en sixième ou septième année.

- Ça peut aller, commença-t-elle avec un petit sourire. Disons que que les escaliers ne bougent que lorsqu'ils le veulent bien et que c'est souvent lorsque l'on ne veut pas les voir bougés. Je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien penser les fondateurs de l'école en mettant des escaliers qui bougent, dit-elle pensivement

Ses yeux se perdirent un moment dans le vide devant elle, alors que ses pensées vagabondait à la recherche d'un avantage des escaliers mouvants par rapport aux escaliers normaux. N'en voyant pas, elle finit par secouer la tête comme pour chasser quelque chose, une théorie farfelu en l'occurrence, et reporta son attention et son regard bleu marin sur l'élève de Poufsouffle.

- Hum... difficile à dire, j'ai arrêter de compter les secondes après la première heure, dit-elle en rigolant un peu. Mais bon, moi j'aimerais bien savoir ce que fait le préfet des Poufsouffles ici. Cet endroit est pourtant peu connu... Et en plus, les premiers cours doivent avoir commencer depuis un bon moment, tu devrais te hâter d'aller au tien plutôt que de rester avec moi. Les escaliers pourraient bien décider de changer de direction encore une fois...