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 Mon histoire

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Zed

Zed


Messages : 61
Date d'inscription : 22/02/2011

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MessageSujet: Mon histoire   Mon histoire I_icon_minitimeDim 6 Mar - 15:14

14 février.

La nuit est tombé dehors. Tant mieux. Le noir, c'est bien. C'est mieux. Ca permet de cacher tout ces amoureux qui se bécottent partout. La Saint-Valentin. Quelle journée. Je déteste la Saint-Valentin, je la hais, je l'haborre. Si je pourrais, je supprimerais cette fête stupide ou tout le monde croit avoir le droit d'être heureux.

Assis sur mon lit, je regarde la pluie tombé sur ma fenêtre. Cette pluie, elle tombe pour moi. Je le sais, je le sens. Elle est le reflet de mon âme, elle est mes sentiments, elle est tout. Elle est moi. Une larme coule sur ma joue. Si mes parents me verraient, ils me puniraient. Moi, un sang-pur, pleurer. Cette simple pensée fait couler une autre larme. Bientôt, c'est un torrent qui coule sur mes joues, et moi, assis bien droit, je regarde la pluie.

Je n'ai jamais eu d'amis. Je ne sais pas comment. Je voudrais bien, j'ai essayé. J'ai observé les gens populaires longtemps, je les ai même imiter. Pendant un moment, j'ai été populaire, moi aussi. J'avais des amis autour de moi, j'avais enfin une vie sociale. Mais ce n'était pas moi. Je ne pouvais pas tenir cette couverture plus longtemps.

Toutes ces pensées, toutes cette tristesse, me ronge de l'interieur. ¸Je n'en peux plus. Je voudrais me sucider. Mettre fin a mes jours. TOut serait alors tellement plus simple.

D'une main, j'essuie mes larmes. De l'autre, je m'appuie pour me relever de mon lit. D'un pas de somnobule, je marche jusqu'à ma fenetre. Pendant un moment, je reste la, a observer le parc, juste en face de ma maison. Deux amoureux y sont, réfugier sous le toit en plastique de la plateforme de jeu. Ils ont l'air si heureux. Mais qu'est ce que le bonheur.

J'ouvre la fênetre. Le vent. libérateur, me frappe en plein fouet, avec une vague d'eau. Je pose mes mains sur le rebord de la fenêtre et je regarde en bas. Trois étages. Si je sautais la tête premiere, ma colone se casserait et je mourrerrais. Rapidement. Une mort rapide et sans douleur. La liberté. L'extase total. Je passe ma jambe par dessus le cadre. Je m'arrete. En ce moment, je ne pense plus, je ne respire plus. Je vis. Je suis heureux. Ce danger, la fin proche, la joie de savoir qu'en me sucidant devant un couple, je briserais le bonheur, tout ca me fait atteindre l'extase.

Et puis je respire a nouveau. Une vague de vent me renverse par terre et me fait tomber, sur le dos, sur le tapis trempe. Je ne peut pas. Je suis un lâche. Je ne peut pas briser le bonheur des autres, pas plus que je ne peut ressentir le bonheur. Ce moment, sur la fenêtre, j'ai comme l'impression que ce sera le premier et le dernier moment heureux de ma vie. Je ferme mes yeux. Cette fois, Ce n'est pas un torrent qui coule de mon corps, mais un océan de larme. Couché sur un tapis trempé, Mon corps devient larme, je me confonds avec la pluie, le vent me fouette le visage, tout comme cette révélation: au long de ma vie, je serais destiné a voir le bonheur des autres sans jamais pouvoir y toucher.

14 février, Saint-valentin, premier jour de ma depression.



Dernière édition par Zed le Mer 9 Mar - 15:46, édité 1 fois
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Zed

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MessageSujet: Si je ferme la porte, c'est pour mieux la rouvrir plus tard...   Mon histoire I_icon_minitimeDim 6 Mar - 19:31

15 février

Alongée sur le sol trempé, je regarde l'heure. 5 heures. J'ai pleuré pendant 6 heures. Je repose ma tête sur le tapis et regarde la fenêtre. La pluie s'est arreté, comme moi. Je suis calme maintenant. Je ne ressent plus grand chose en fait. J'ai tout accepté. Je sais que je n'aurais jamais d'amis, et je l'accepte. Je me lève et vais encore à la fenêtre. Dehors, les amoureux sont encores la. Ils se balancent. Que dieu les bénissent, car jamais je ne pourrais faire ca.

Je ferme la fenêtre, doucement, tout comme , quelque heures auparavant, j'ai fermé la porte du bonheur. Une partie de moi espere qu'un jour, je serais capable de la rouvrir, mais l'autre m'assure que non. Tant pis. Je ne suis plus rien. Je vis. C'est tout.

Calmement, je me recouche sur le tapis. Je le sais, je suis lâche. Si j'aurais eu du courage, j'aurais sauté, cette nuit, mais je n'ai pas pu. Une main invisible m'as retenu. Je soupire. Un long soupir, voire interminable. Je serais toujours seul, il faut donc que je me trouve quelque chose pour remplacer les amis que je n'aurais jamais.

Et soudain, je le vois. La, sous mon lit, il y a un manuel scolaire. Je l'ouvre et je me met a le lire. C'Est un manuel de sortilège. Et voila. J'ai trouvé ce qui va remplacé mes amis: L'étude. Je souris et, sur le sol trempé de mes larmes, je me met a apprendre.

15 février, jour ou j'ai trouvé comment ne jamais avoir d'amis

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Zed

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MessageSujet: Métaphysique des tubes.   Mon histoire I_icon_minitimeDim 6 Mar - 19:39

17 février

Ca fait deux jours que j'ai remplacé l'espoir par l'étude, et je vais bien. Mon frère, qui a été envoyé a Griffondor, pour le déshoneur de ma famille, s'inquiétait pour moi. Je lui est dit que tout allait bien, et comme il ne voulait pas arreter, je lui est dit de me foutre la paix.

Je suis une coquille vide. C'est la meilleur protection que j'ai trouvé. Ma carapace est si dure que je me fous de ce que les autres penses, je vis. Je suis comme un sorcier qui a recu le baiser du détraqueur, je ne suis rien, je suis moi. Pourtant, je suis tellement vidée que ca ne me dérenge même plus. J'obéis, je ne pose plus de question, et j'absorbe. j'ai compris. Autour de moi, je vois des gens qui pleurent, qui cries, parfois j'en fais pleurer, et je ne les comprends pas. C'Est tellement plus facile quand on est une coquille vide. C'est tellement plus facile quand on est rien.

Si j'ai choisis cette journée, c'est parce que aujourd'hui, j'ai vu la fille que j'aimais, Mélanie, allait avec un autre type qui vivait dans le même quartier que nous. Je la remercie. C'était ma derniere vrai attache, et maintenant je peut enfin être vide comme il le faut. Au début, ca ma fait mal, mais rapidement ca m'as aidé a devenir ce que je suis. Quand à l'autre type, grand bien lui fasse.

Avec le départ de mes espoirs amoureux, j'ai réaliser une choses: Sans espoir, il n'y a pas de déception, et sans déception, il n'y a pas de raisons d'être triste. Alors pourquoi continuer a esperer? Mieux vaut être rien, se laisser manipuler, et paraitre naif que d'être intelligent et malheureux.

17 février, Jour ou j'ai réaliser que l'espoir, ca ne servait a rien
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Zed

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MessageSujet: Funambulisme   Mon histoire I_icon_minitimeMar 8 Mar - 17:09

22 février

Une ligne. Mois que ca. Un fil. Je marche sur un fil. Si petit, qu'il trancherait une goutte d'eau en deux. Si fragile, que le point d'une feuille suffirait à le faire lâcher. Ce fil, c'est le fil de ma raison. Je sais qu'il est comme ca, je l'ai vu. Et en dessous, j'ai vu la folie, et j'ai vu des personnes qui y baignaient, toutalement euphorique. C'était effrayant et attirant. Le bonheur, mais ne plus savoir qui on est. En haut de mon fil, j'ai vu des gens, la majorité d'entre eux, volant librement. Il n'ont pas de fil, eux, ils ne sont pas sur le bord de la folie.

J'ai descendue sur ce fil. Volontairement. Ca peut paraître inscencé, mais c'est brillent, au contraire. Dans ma vision, j'ai aussi vu des gens, qui consommer par les émotions qui flottait la haut, se sont brûlés les ailes, et sont descendue directement dans le gouffre de la folie. Voyez-vous, en haut, si la folie nous parait loin, toutes les émotions nous sont accessible, et certaines d'entre elles peuvent vous catapulter bien plus bas que vous pensez. En bas, au contraire, une seule émotion est accessible. Que ce soit la joie, l'euphorie ou la tristesse, les gens qui sont tombés ne peuvent plus s'en défaire.

Je ferme les yeux. Je les vois, ces émotions. Dans mon monde, ce sont des serpents de couleurs différentes, rouge, bleu ou vert, qui se promène. Ceux d'en bas sont prisonniers de ces serpents, peut-être a jamais, peut-être pas.

En haut, je n'était pas en sécurité. Avec la famille que j'ai, n'importe quelle émotion pouvait m'aggriper et me tirer dans la folie plus rapidement que le coeur pompe le sang. En bas, j'étais un zombie, prisonnier de l'émotion qui aurait eu raison de ma raison. Alors le seul endroit ou j'étais en sécurité, pour moi, c'était entre les deux. Entre deux univers, ou je suis le seul humain a jamais n'avoir été.

Je suis libre. Sur ce fil, je jongle, je saute, je danse même. Les seuls émotions a me toucher sont des restes dÉmotions, des petits rubans argentés qui se dépose sur ma peau, et qui ne me font presque rien. Le prix a payer est terrible, par contre. Je suis un quazi zombie, mais au lieu d'être en proie a une émotion, j'en suis totalement libre. Pas d'émotion, rien. Mais pas de protection non plus. Ca veut dire que, a la premiere émotion trop forte, je basculerais, sans espoir de retour, dans le sombre monde de la folie.

22 février, jour du funambule

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MessageSujet: Re: Mon histoire   Mon histoire I_icon_minitime

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